Mots clé : association, militantisme, travail, économie sociale et solidaire
Sociologie
Doctorant
02 43 87 94 01
francoislecolle@wanadoo.fr
Paris-Ouest Nanterre
IDHE Institutions et Dynamiques Historiques de l’Economie
Doctorat, dont voici l’objet résumé :
« Travailler » pour une association qui se définit comme « militante » présente des caractéristiques spécifiques, comme celui de faire coopérer des militants bénévoles, des volontaires et des salariés aux logiques souvent opposées. Toute association employeur relève de deux cadres juridiques, le droit du travail, qui institue la subordination des salariés (mais pas des militants) et le droit des associations, d’inspiration démocratique : ces deux logiques se croisent, se combinent et souvent se contredisent. Au sein des associations étudiées, les activités et la « production », largement assurées par des bénévoles, sont soumises aux exigences, économiques et réglementaires de marchés et de financements définis sous conditions par les pouvoirs publics. Travailler dans ces associations est donc simultanément produire, rechercher un équilibre économique fuyant et agir dans un cadre institutionnel contraignant sans renoncer à défendre les idées qui fondent leur existence. Comment, dans ce cadre économique, politique et social contradictoire et instable, une association peut-elle se maintenir ? Qu’est-ce que travailler dans un tel contexte ?
Associations militantes d’éducation populaire.
Aucune.
L’ESS est le cadre juridico-économique de mon terrain de recherche. Son importance pour ma recherche sera éclairée… par celle-ci, qui ne fait que débuter.
Aucune.